Œuvre d’un nouveau genre, entre profane et religieux, œuvre poétique et oratorio, Le Paradis et la Péri n’est, selon Schumann, « pas pour l’église mais pour des gens joyeux ». Le compositeur y explore l’Orient lointain, grâce à la quête de la Péri, fille d’un ange déchu et d’un mortel cherchant à accéder de nouveau au ciel. Elle y parviendra grâce au don parfait, celui de la rédemption d’un coupable, thème cher au musicien allemand. Johanni van Oostrum, révélation lyrique de ses dernières années, est taillée pour ce rôle onirique, sculpté au milieu des couleurs lumineuses de l’orchestre schumannien et du monde mouvant de la metteuse en scène Daniela Kerck.
1h30 sans entracte